Anna Jessop

Anna Jessop effectue un stage comme assistante de projet au Nova Scotia Community College (NSCC), à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Ce stage s’inscrit dans le cadre du programme ImpAct, financé par Emploi et Développement social Canada. Il est rendu possible grâce à Stages lancement de carrière.

Le NSCC a pour mission de stimuler l’économie de la Nouvelle-Écosse et d’améliorer la vie des Néo-Écossais. Les objectifs de développement durable sous-tendent les projets lancés au collège. Environ 90 % des diplômés du NSCC travaillent et vivent dans la région. C’est pourquoi les projets menés sur les 14 campus ciblent un impact positif visant la main-d’œuvre dans les zones rurales et urbaines.

Lorsqu’Anna Jessop a commencé son emploi au collège, on lui a confié une tâche exigeante : faire connaître les programmes de durabilité du NSCC dans 14 campus. La stagiaire a créé une campagne dans le cadre de laquelle elle a conçu des ressources et des affiches pour mettre en valeur les objectifs de développement durable et en a décrit l’impact à l’échelle locale. Elle a aussi présenté les programmes du NSCC pour atteindre ces objectifs et mis au point un accès rapide aux ressources, garant de la circulation de l’information. Elle estime que son équipe lui fait confiance et lui laisse les coudées franches pour mettre la main à la pâte et parfaire ses connaissances.

Pendant son stage, Anna Jessop a découvert le design graphique. Elle n’y connaissait rien. Elle vient d’un milieu scientifique et n’avait jamais eu affaire à cette discipline pendant ses études de premier ou de deuxième cycle. Quand elle a commencé son stage, elle a dû créer du matériel de communication – affiches, diaporamas, etc. Elle s’y est mise à l’aide de différents logiciels.

La durabilité des entreprises et des établissements d’enseignement l’intéresse depuis toujours. Ce stage lui a permis de trouver un emploi au moment où elle en avait besoin.


Questions d’entretien

  1. Parlez-nous d’une tâche ou d’un défi que vous avez dû surmonter au travail. 
    • Certes, le collège mène des campagnes de durabilité, pourtant peu de gens les connaissent. Lorsque j’ai commencé à travailler au NSCC, on m’a demandé de m’attaquer à ce problème. C’était un projet exigeant, car l’effectif est réparti dans 14 campus. Une communication ouverte s’imposait pour susciter une prise de conscience. J’ai notamment créé une campagne dans laquelle j’ai conçu des documents et des affiches pour mettre en valeur les objectifs de développement durable et j’en ai décrit l’impact à l’échelle locale. J’ai aussi présenté les programmes du NSCC pour atteindre ces objectifs et mis au point un accès rapide aux ressources pour garantir la circulation de l’information. On a affiché ces documents sur les babillards de la durabilité dans les 14 campus : le personnel et la population étudiante ont ainsi pu en prendre connaissance. Je me suis aussi occupée d’un projet qui touchait aux objectifs de développement durable en eux-mêmes. J’ai participé à la mise sur pied des ateliers avec un autre stagiaire. Il s’agissait de créer une ressource pour le personnel dans le but d’étayer ses acquis sur les objectifs de développement durable et de le sensibiliser à la manière dont le collège les implante. Nous avons présenté ces documents à un groupe diversifié du personnel du NSCC. 
  2.  Auriez-vous un conseil à offrir aux employeurs concernant l’intégration des stagiaires? 
    • Le jumelage avec un mentor m’a beaucoup aidée au début. Les gestionnaires aiment encadrer, guider, mais le temps leur manque souvent. Une collègue peut dès lors s’avérer d’un grand soutien. Elle répond à nos questions et nous initie au modus operandi de l’organisation. De plus, l’accès aux comptes rendus des réunions d’équipe et aux dossiers internes est fort utile pour les nouveaux employés ou les stagiaires. On découvre ainsi les projets en cours et à venir, dans la mesure où ces documents ne contiennent pas d’informations sensibles ou confidentielles. 
  3.  Le stage a-t-il facilité la transition entre les études et la vie professionnelle? 
    • Tout à fait. Lorsque j’ai commencé ce programme, j’avais quitté l’école depuis quelques années. Je bâtissais mon CV, j’accumulais de l’expérience. Cette occasion s’est avérée précieuse pour moi, car je m’intéressais à la durabilité dans les entreprises et les établissements d’enseignement. J’ai toujours pensé qu’il me faudrait beaucoup de temps pour obtenir un emploi comme celui-ci. Je suis très heureuse d’avoir été sélectionnée pour ce stage et de pouvoir progresser dans le domaine qui me tient à cœur. 
  4.  Dans quelle mesure le milieu de travail ou l’équipe sont-ils inclusifs? 
    • Au quotidien, je travaille avec une petite équipe tout à fait inclusive. Tout le monde s’est montré très accommodant à mon égard. À plus grande échelle, le NSCC compte plus de 2000 employés, ce qui n’empêche pas la communauté et les collèges d’appliquer les principes d’inclusivité. Lorsque j’ai été embauchée, on m’a donné un aperçu des tâches; j’ai eu amplement le temps de mettre la main à la pâte et d’apprendre. On m’a fait confiance pour les travaux que je jugeais importants. 
  5.  Quelles compétences avez-vous développées dans votre milieu de travail? 
    1. Le design graphique. C’est l’une des compétences que j’ai acquises. Je n’y connaissais rien. Je viens d’un milieu scientifique. Je n’avais jamais eu affaire à cette discipline pendant mes études de premier ou de deuxième cycle. Lorsque j’ai commencé mon stage, j’ai dû créer des supports de communication, comme des affiches, des diaporamas, etc. Je m’y suis mise à l’aide de Canva. Je m’améliore tous les jours, je crois. Découvrir les ficelles d’un poste en communication ou dans le domaine de la promotion serait un bon complément aussi. 
  6. Quelles seront les retombées du travail accompli pendant votre stage au Nova Scotia Community College pour la communauté? 
    •  J’adore ce que je fais au collège. Le NSCC a pour mission de stimuler l’économie de la Nouvelle-Écosse et d’améliorer la vie des Néo-Écossais. Les objectifs de développement durable sous-tendent les projets lancés ici. Environ 90 % des diplômés du NSCC travaillent et vivent dans la région. C’est pourquoi les projets menés sur les 14 campus ciblent un impact positif multiple visant la main-d’œuvre, les zones rurales et urbaines, les communautés locales. En ce moment, j’essaie d’intégrer mes connaissances sur le développement durable et l’apprentissage durable au programme d’études pour aider les étudiants à se lancer sur le marché du travail. Dans quel but? Vitaliser l’économie de la province et accélérer le développement durable. Ce projet est passionnant.  La possibilité d’associer éducation et développement durable, d’accoler objectifs de développement durable, formation et sensibilisation de ces collectivités aura des répercussions très concrètes. Intégrer la durabilité à nos campus – par l’entremise de la culture, de l’éducation, de l’environnement physique – incite le personnel et la population étudiante à s’approprier ces valeurs, à les diffuser dans des milieux plus ruraux, ce qui induit des changements systémiques. Je n’ai aucun doute : le travail du NSCC accélérera le développement durable dans ces régions, ce qui aura des conséquences très positives sur les personnes qui y vivent, leur économie, leur écosystème. Nous verrons alors apparaître des communautés plus résilientes. 
  7. De quelle façon le programme Stages lancement de carrière vous a-t-il encouragée à poursuivre votre cheminement? 
    • La durabilité des entreprises et des établissements d’enseignement m’intéresse depuis toujours. Ce stage m’a permis de trouver cet emploi au moment où j’en avais besoin, ce qui sera certainement fructueux pour l’avenir, pour mon apprentissage, mon évolution.